
Présidents(es) du conseil d'administration et directeurs généraux | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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2013-2015
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Une vision d’ensemble pour préparer le RTL de demain | |||||||||
Dès 2013, le RTL mettait en place le premier axe de son réseau rapide d’agglomération sur le boulevard Roland-Therrien à Longueuil. Inauguré le 26 août 2013, le service a connu une croissance remarquable de son achalandage de plus de 9 %, et ce, dès les premiers mois de sa mise en service. Grâce au succès de ce projet, le RTL et la Ville de Longueuil ont remporté le Grand prix d’excellence 2015, volet transport collectif, décerné par l’Association québécoise des transports (AQTr). Lire la suite
L’année 2014 fut marquante pour le RTL qui adopte son plan stratégique Vision d’ensemble 2013-2022, qui célèbre ses 40 ans d’existence au cœur de la vie des gens, et qui participe, à titre de transporteur officiel de la jeunesse, à la 49e Finale des Jeux du Québec qui s’est tenue dans l’agglomération de Longueuil.
Ainsi, en 2022, le RTL se voit comme le principal acteur de la mobilité des personnes sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. En tant qu’organisme de service public de transport, il fera partie intégrante de la vie des personnes et de la communauté en apportant des solutions efficaces, novatrices et adaptées aux besoins de déplacement des personnes dans le contexte social, économique et environnemental changeant des dix prochaines années.
Les valeurs d’engagement et d’ouverture d’esprit de tous les employés au RTL seront mises à contribution afin de mettre le citoyen et le client au cœur de leurs préoccupations et de concrétiser la vision de l’organisation. Depuis 2014, le RTL ne fait l’acquisition que d’autobus à propulsion hybride. Dès le début de l’année 2016, le RTL proposera un parc de quelque 72 véhicules hybrides, ce qui en fera le plus important opérateur d’autobus hybrides au Québec.
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2002-2012
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Le RTL – Une société, une ville, une agglomération |
Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) est né le 31 décembre 2001, résultant de la réorganisation municipale du gouvernement du Québec. Son territoire correspond dorénavant à celui de la « nouvelle » ville de Longueuil, auquel s’est ajouté l’arrondissement de Saint-Bruno-de-Montarville. Lire la suite Le processus de défusion qui suivit la réorganisation municipale de 2001 a abouti à la création de l’agglomération de Longueuil en 2006. Cette période, marquée par une importante instabilité municipale, est alors accompagnée d’une forte pression pour stabiliser les contributions municipales. Dans un même temps, le financement du développement du réseau de trains de banlieue et des activités de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) a fait augmenter le budget alloué au transport en commun des villes de l’agglomération. Par sa politique québécoise du transport collectif (2006-2012), le gouvernement du Québec offrait une subvention à l’exploitation pour inciter les sociétés de transport à augmenter leur offre de service. En parallèle, plusieurs changements sont amorcés au RTL, avec un virage environnemental engagé en 2009 et la création d’une direction chargée du marketing et des communications. Cette période marque également plusieurs virages majeurs, dont ceux de la mobilité durable, des nouvelles technologies et de l’orientation client.
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1985-2001
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Le développement au cœur de la relance | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cette période a été marquée par la mise en place d’un réseau de transport public, qui s’est rapidement développé et a connu son apogée en 1989 avec la construction d’un troisième garage, le centre d’exploitation Longueuil, en même temps que l’acquisition des autobus articulés AG700. Lire la suite
Cette période est également marquée par l’inauguration et la mise en service, en 1992, du nouveau terminus Centre-ville, situé à l’intérieur de l’édifice Le 1000 De La Gauchetière, qui offre dorénavant aux utilisateurs de la Rive-Sud un accès direct à la station de métro Bonaventure, à la gare Centrale et au Montréal souterrain. Ce terminus était considéré à l’époque comme la plus importante réalisation de transport en commun à Montréal depuis la création du métro en 1967. Le plan stratégique 1996-2006 de la STRSM avait pour principal défi de relancer l’achalandage en identifiant les besoins en déplacement de la population et en proposant des orientations pour le développement du réseau. Il visait également l’établissement d’une offre de transport suffisante pour répondre aux besoins de la population à court, moyen et à long terme.
La première phase de réalisation du plan stratégique s’est concrétisée par le dépôt d’un document élaboré comprenant un diagnostic très exhaustif de la situation qui a permis à la STRSM de contribuer activement à l’élaboration du premier plan de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) en 1997.
L’arrivée de l’AMT a eu pour effet de transférer plusieurs projets de la STRSM, considérés métropolitains, à cet organisme. La mise en place du cadre institutionnel et financier métropolitain ainsi que les études de modes de transport à grande capacité (système léger sur rail et métro) ont nécessité une contribution très importante des effectifs de la STRSM sur le plan technique. Les différentes phases de réalisation du plan stratégique ont ainsi été concrétisées en grande partie grâce à la collaboration de l’AMT.
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1974-1984
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Une étatisation des compagnies de transport | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Le RTL a été créé le 1er juillet 1974 sous le nom de Commission de transport de la Rive-Sud de Montréal (CTRSM) à la suite de la nationalisation de la compagnie Chambly Transport. La CTRSM comprenait 168 employés, 112 véhicules et 21 lignes d’autobus. Lire la suite
Elle desservait sept municipalités de la Rive-Sud, soit Boucherville, Brossard, Greenfield Park, LeMoyne, Longueuil, Saint-Hubert et Saint-Lambert. Il est à noter qu’un secteur de Longueuil, aux abords du terminus et de la station de métro, était desservi par la Société de transport de Montréal (STM) dénommée à l’époque Commission de transport de la Communauté urbaine de Montréal (CTCUM).
En 1978, elle acquiert la compagnie Métropolitain-Sud qui permet à la CTRSM d’exploiter un réseau d’autobus à l’extérieur de son territoire. Malgré la dissolution de la filiale, la CTRSM se prévaut de dispositions transitoires pour continuer à exercer, jusqu’en mars 1984, tous les droits qui étaient jusqu’alors conférés à Métropolitain-Sud. La CTRSM profita de cette période pour négocier des ententes de service avec les villes, de telle sorte que, à la fin mars, elle signait des contrats d’une durée de 9 mois avec 22 municipalités hors territoire, dont la plupart ont été reconduits jusqu’en 1990.
Les coûts élevés des immobilisations rattachés à la reconduction des contrats ont forcé la société de transport à cesser de desservir ces conseils intermunicipaux de transport (CIT) au cours de cette même année.
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